Les Baye Fall du Sénégal s'habillent en tissu patchwork, c'en est devenu une mode alors qu'au départ
le vêtement était un moyen moyen d'identification soufiste et un signe extérieur de quête spirituelle.
C'est une branche de la confrérie des Mourides fondée par Cheikh Ibrahima fall. La communauté soufiste est une branche de l'Islam.
Ils ont des ideaux communs avec les derviches de Mongolie et de Turquie, ceux de pauvreté matérielle pour acquérir la richesse spirituelle. Le mot derviche en persan signifie le mendiant ou pauvre qui suit la voie ascétique soufiste (par dérivé il signifie aussi le fou comme au Conge RDC le kizobazoba dans sa manière de s'habiller.)
Quand on lit l'histoire de l'habillement des soufistes marocains au Moyen-âge, on apprend qu'ils portaient une bure de laine très rugueuse et qu'en hiver ils ajoutaient une bure en coton sur celle de laine, pour que leur corps soit en contact avec la rugosité plutôt que la douceur.
Et le patchwork dans tout ça?
Dans cette recherche de dépouillement et d'abandon de confort, on ne changeait jamais de vêtement, on le rapiéceait. C'était une manière d'assumer sa quête spirituelle. De tout temps le vêtement a parlé, aujourd'hui encore sinon pourquoi afficher l'étiquette à l'extérieur pour que tout le monde la remarque.
Mon mari n'est pas un soufiste mais nos amis africans nous ont toujours gâtés en nous offrant des cadeaux exceptionnels comme les deux tenues qui suivent qui ont été offertes à mon homme par une amie marabout d'Abidjan.
Tenue en bazinsIls ont des ideaux communs avec les derviches de Mongolie et de Turquie, ceux de pauvreté matérielle pour acquérir la richesse spirituelle. Le mot derviche en persan signifie le mendiant ou pauvre qui suit la voie ascétique soufiste (par dérivé il signifie aussi le fou comme au Conge RDC le kizobazoba dans sa manière de s'habiller.)
Quand on lit l'histoire de l'habillement des soufistes marocains au Moyen-âge, on apprend qu'ils portaient une bure de laine très rugueuse et qu'en hiver ils ajoutaient une bure en coton sur celle de laine, pour que leur corps soit en contact avec la rugosité plutôt que la douceur.
Et le patchwork dans tout ça?
Dans cette recherche de dépouillement et d'abandon de confort, on ne changeait jamais de vêtement, on le rapiéceait. C'était une manière d'assumer sa quête spirituelle. De tout temps le vêtement a parlé, aujourd'hui encore sinon pourquoi afficher l'étiquette à l'extérieur pour que tout le monde la remarque.
Mon mari n'est pas un soufiste mais nos amis africans nous ont toujours gâtés en nous offrant des cadeaux exceptionnels comme les deux tenues qui suivent qui ont été offertes à mon homme par une amie marabout d'Abidjan.
Rassurez-vous, il ne sort pas dans la rue dans cette tenue mais par contre pendant l'hiver il enfile avec plaisir celle du bas qui est confectionnée dans une soierir synthétique bien lourde.
Lors d'une visite du Musée royal de Tervueren en Belgique, dans une exop permanente il y avait des vêtements des soufistes madhistes du Soudan. A l'encontre des patchworks sénégalais qui sont assemblés, ceux-là étéaient entièrement rapiécés. Je n'ai jamais retrouvé aucune documentation ni photo à ce sujet.
Par contre à l'époque j'avais une amis qui rêvait d'un nouveau plaid pour son chat. J'ai sorti une partie des mes tissus teints et j'ai pour la première fois tout quilté "free hand" à la machine.
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