vendredi 20 mai 2022
lundi 22 février 2021
Living Planet.
Living Planet.
En cette période de bouleversement de notre Planète qui semble nous prévenir que nous détruisons notre Terre Mère, j'ai voulu montrer mon désir de participer à la fin de la société de consommation en créant une oeuvre à partir de matières de récupération et en l'imprégnant de spiritualité.
J'ai utilisé à cette intention comme base de travail, un petit plaid Ikea à 4 euros en fibres Polar (celle-ci étant fabriquée à base de déchets de plastique.
Le patchwork est composé de chutes de pagne,
Le fil à broder je l'ai acquis dans une brocante (une liquidation de mercerie).
Tout le travail est fait par mes vieilles mains.
Pour le côté spirituel mes sources viennent de :
les Baye Fall du Sénégal s'habillent en tissu patchwork, c'en est devenu une mode alors qu'au départ
le vêtement était un moyen moyen d'identification soufiste et un signe extérieur de quête spirituelle.
C'est
une branche de la confrérie des Mourides fondée
par Cheikh Ibrahima fall. La communauté soufiste est une branche de
l'Islam.
Ils ont des ideaux communs avec les derviches de
Mongolie et de Turquie, ceux de pauvreté matérielle pour acquérir
la richesse spirituelle. Le mot derviche en persan signifie le
mendiant ou pauvre qui suit la voie ascétique soufiste (par dérivé
il signifie aussi le fou comme au Conge RDC le kizobazoba dans sa
manière de s'habiller.)
Quand on lit l'histoire de l'habillement
des soufistes marocains au Moyen-âge, on apprend qu'ils portaient
une bure de laine très rugueuse et qu'en hiver ils ajoutaient une
bure en coton sur celle de laine, pour que leurs corps soient en
contact avec la rugosité plutôt que la douceur.
Dans cette recherche de dépouillement et d'abandon de confort, on ne changeait jamais de vêtement, on le rapiéceait. C'était une manière d'assumer sa quête spirituelle. De tout temps le vêtement a parlé, aujourd'hui encore sinon pourquoi afficher l'étiquette à l'extérieur pour que tout le monde la remarque.
Pour l'anecdote il y a plus de 10.000 points de broderie.
samedi 19 janvier 2019
Petit morceau deviendra grand.
aine...et vous?
Les donatrices de morceaux
Altea avec Gilles et famille
Altea Hills
Stand Sesaam
Corbeil- Essonnes
dimanche 9 septembre 2018
Trou noir.
Un trou noir qui m'a emportée à travers l'Afrique au gré de ses énergies aux couleurs éclatantes et qui a fait naître une passion pour ses tissus.
M'étant inscrite au cours on-line de Dijanne Ceval , son idée de Travellers blanket a été à la base de cette création.
Comme chaque fois que j'ai assisté à des workshops, mon résultat est très personnel et on n'y retrouve pas la source.
Je prends les ingrédients et la technique mais je les accommode à ma sauce.
J'ai pris beaucoup de plaisir à jouer avec les formes et les couleurs, j'aime broder quoique je ne sois pas très performante dans la précision et la régularité.
Et je suis contente du résultat.
Voici les motifs en détails.
J'ai suivi les motifs de la triplure (en pagne aussi) pour relier les éléments.
Merci à Dijanne pour son cours très professionnel et inspirant.
dimanche 29 juillet 2018
Art al vent
et la catalogue de l'exposition 2017